Burn out : Quand le corps m’oblige à m’arrêter

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  « Un travail sur soi implique un travail sur le corps et un travail sur le corps nous amène naturellement vers un travail sur soi. » Marie-Lore

Cette phrase est mon « light motif ».

En 15 ans de métier durant lesquels j’ai reçu des personnes en face à face qui se questionnait sur leur vie, tous ont la même quête: trouver leur place au milieu des autres, en étant heureux.

Prendre du temps pour soi

Pendant les 5 premières années, en consultations de voyance, le même message:

« Prenez du temps pour vous, reposez vous, prenez du recul ».

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Et d’année en année quand je les retrouvais en rendez-vous, le même problème surgissait  à répétition dans leur vie et toujours ce message en boucle:

« Posez-vous une semaine, un mois seulement.

Stoppez ce rythme et prenez le temps de vous interroger sur vos envie profondes. »

Pourquoi s’arrêter pour avancer, qu’on a décidé de changer de vie? C’est vrai, je me suis posée cette question au début, c’est juste mentalement impossible à réaliser et à intégrer.

Impossible de s’arrêter tout seul pour se poser

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Dans notre rythme effréné, nous sommes comme des automates. Tout est tellement programmé, ficelé à l’avance que si on nous arrache pas de notre programme pour faire une pause, on se fait happer très vite par ce quotidien. C’est notre tête qui gère le stress en se raisonnant et nous freine dans notre évolution à tergiverser au lieu de nous donner le signal d’agir.

Notre mental cogite pour trouver une solution miracle pour le futur. Il examine les différents échappatoires possible, tranche par déduction logique. Il ne se laisse pas d’espace pour  se poser dans le présent  et ressentir la situation.

« Est ce que je me sens bien ou mal dans cette situation ? » ; « Si cela devait durer toute la vie, est ce que je me m’imagine continuer ainsi? »

On s’habitue au mal-être

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Le souci, c’est qu’on ne sent plus rien. On n’est pas présent à ce qui se passe autour de nous.

On réfléchie avec notre tête, on s’est coupé de notre corps. On calcule nos éventuel actes en vue de ce qui pourrait se passé dans le futur ou ce qui aurait du se passer dans le passé. On est à coté de notre vie, pas dedans. On passe à coté de nous et les années passent ainsi.

Quand on raisonne, on n’est pas relié au corps. On est coincé dans notre cerveau. On réfléchie en se confrontant à notre situation financière, sociale, familiale, matérielle, professionnelle future.

On ne raisonne pas par rapport à notre mieux-être maintenant…

Les émotions ne rentrent plus en ligne de compte puisque nous en sommes coupés.

Si je me sens mal au boulot, je dois faire avec. Si je ne suis plus heureuse avec mon conjoint, je lisse pour ne pas faire de vagues et risquer de déstabiliser ma vie si bien construite…

Et mes questionnements continuent :

Que dois-je faire pour être mieux?

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Mon cerveau se met à bouillir… Je ne peux plus rien rajouter parfois. Alors j’oublie mes préoccupations un instant parce que je n’imprime plus, ça ne rentre plus. Il n’y a plus de place dans les tiroirs de mon cerveau. Je me déconnecte encore plus de mon corps. Je deviens un être robotisé… Jusqu’à ce que le corps vienne à mon secours.

Le corps m’oblige à m’arrêter un jour

Je me casse un bras et je suis obligé de m’arrêter. J’attrape une grosse angine blanche, une semaine d’arrêt maladie prescrit par mon médecin, je reste au fond de mon lit quelques jours. Je tombe dans les pommes en allant au boulot et me voici hospitalisée… Médecins… Analyses… Grosses fatigues… Je finis par être arrêté violemment dans ma course quotidienne. Je quitte pour un temps mon rythme d’horloge suisse si bien huilée… Le corps me rappelle à lui.

Enfin, je prends du recul

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Et une fois posée par obligation, comme un sursaut de survie, je prends du recul sur ma vie. Je romps avec cet engrenage qui me coupait de moi, de mes vraies désirs, de ma petite voix intérieure et de mes envies profondes. Mes habitudes ont finis par me rendre transparente à mes propres yeux. Arrêté par ce corps qui souffre, je retrouve les sensations, mes émotions, mes ressentis et je prends des décisions concrètes, j’arrive à passer à l’action pour changer de chemin de vie. J’ai enfin repris possession de mon corps et de mes décisions pour moi.

Réfléchir nous conduit rarement à l’action.

Le corps est un bon allié qu’on oubli dans un coin, qu’on a laissé pour mort un jour, sur le bord du chemin. Il est toujours là. Il attend.

Esprit ou corps?

Réfléchissez à quel moment, avez-vous avancé d’un grand pas dans vos vie:

Après une longue réflexion? Ou après un grand moment de détente ou d’arrêt maladie où tous raisonnements était absents?

Est ce que votre mental vous aide à prendre les meilleures décisions pour vous? Celles qui vous ont rendu heureux?

Esprit ou corps, qui est mon meilleur ami?

Esprit es-tu là?

Quand j’ai besoin de toi?

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